Back

The story of prince Chey Tuat

Female masked theater - Lakhaon Pol Srei
Company Wat Khen Svay Kraov
Saturday 4 October, 6.30pm
English subtitles
This piece recounts the combat between Prince Chey Tuat and the giants in order to free his wife, Princess Botompor, and her own struggle against King Garuda, who carried her away as she slept.

Poul Srei combines theater and dance. It is accompanied by a traditional pin peat orchestra. Some of the dancers step out of the choreographed dance, remove their masks, and narrate the story to the spectators. The origins of this form of theater date from the era of the Udong kingdom, between 1618 and 1628, during the reign of King Preah Bat Chey Chetha II.

--------------------------
https://www.phnompenhpost.com/lifestyle-arts-culture/cambodia-revives-rich-theatrical-tradition
Publication date 31 January 2023
--------------------------

https://www.cambodiadaily.com/archives/pm-ranariddh-party-will-not-join-government-58793/
The Cambodia Daily by Kim Chan And Michelle Vachon, October 3, 2008

...The Wat Khen Svay Kraov company will stage "The Story of Prince Cheytot" in Lakhaon Pol Srei style on Saturday. Director Chen Neak said he discovered this theater form by masked female dancers in a nearly 200-year-old Khmer book, the text faded and barely readable, that he found in Kandal province in the early 1990s.

Chen Neak said he believes that Pol Srei theater was performed as long ago as the 17th century, when Udong was Cambo­dia's capital.

Although similar to Cambodian classical dance, Pol Srei calls for dancers to move a great deal faster than in traditional ballet, Chen Neak said...

-----------------------------------------------------

https://en.wikipedia.org/wiki/Theatre_of_Cambodia
Lakhon Pol Srey (also Lakhaon Poul Srei) is a dance drama akin to the lakhon khol; the performers being female however. Both forms combine classical theatre and dance and are accompanied by the traditional pin peat orchestra. Unlike Lakhon Khol, which use a separate group of narrators, lakhon pol srey dancers take turns narrating while other members continue to dance. The dancers often lift their masks and narrate directly to the audience. It is believed to have originated from the Kingdom of Oudong between 1618-1628 during the reign of King Chey Chettha II. In 1878, Ms. Chinh, a great art teacher from Koh Oknheatey, came to teach Lakhon Pol Srey in Wat Keansvay Krao. Today, one of her students, a 70-year-old woman, Ms. Chea Samut, has taken a lead role in reviving lakhaon poul srei and currently teaches this drama form to students at Wat Keansvay Krao, after having disappeared for more than 40 years.

-----------------------------------------------------

http://archive.li/Uk72U#selection-391.1-391.57
http://archives.cambodgesoir.info/index.php?option=com_content&view=article&id=30081:lakhaon-pol-srei-le-retour-du-theatre-recite-des-femmes&catid=43:archives&Itemid=191

Lakhaon Pol Srei, le retour du théâtre récité des femmes

Cela fait déjà plus de quarante ans que le Lakhaon Pol Sreil, ce théâtre interprété par des femmes, a disparu des scènes du pays. Ce genre théâtral figure avec vingt autres parmi les victimes de tant d'années de - guerre. Vendredi dernier, Chaktomuk a fait revivre cette tradition culturelle khmère devant un parterre composé, exceptionnellement, presque autant de Cambodgiens que d'étrangers. "Je suis très enthousiaste ce soir car je n'ai pas vu depuis longtemps cette sorte de théâtre!" s'exclame ravi Alain Daniel, Cambodgien d'adoption de très longue date. Le Lakhaon Pol Sreil se caractérise particulièrement par la liberté qu'ont les actrices d'enlever leur masque afin de parler ou chanter, ce, sous la conduite d'une narratrice qui évolue sur scène en retrait par rapport aux autres personnages. Celle-ci joue un rôle majeur dans la mise en scène, tantôt accompagnant les gestes des artistes, tantôt marquant le changement de séquences. La pièce de vendredi, découpée en quatre actes, figurait le voyage initiatique d'un jeune prince amené à quitter son royaume pour vivre des aventures riches en péripéties et en enseignements. Il revient de cette aventure mûr pour diriger son pays. Rythme plus rapide que dans le théâtre Bas-sac, costumes flamboyants, instruments traditionnels d'accompagnement. Si le Lakhaon Pol Sreil est une affaire d'actrices, ne vous étonnez pas de voir quelques hommes sur scène. Les rôles de clowns et d'animaux sont toujours interprétés par des messieurs. L'origine du théâtre récité des femmes remonte probablement à la fin de la période Oudong (1622) durant le règne du roi Chey Chettha II (1618 1628). Après la crise interne dans le palais, son fils Preah Reach Samphear, s'exila et établit un palais sur l'île Klok, l'actuelle île Oknhatey. Doué en littérature, celui-ci excellait dans l'art des poèmes, des recommandations et autres divertissements. Et comme à l'habitude, dans son exil, il fut suivi par des danseurs classiques. A sa mort, les artistes se sont dispersés et ont diffusé leur art. C'est seulement depuis le 13 mai 1998 que ce théâtre a repris vie sous l'impulsion des bonzes de Kien Syav Krao, à une vingtaine de kilomètres de Phnom Penh. Lycéennes, chômeuses... les actrices de la troupe sont issues de tous les milieux, et ont toutes moins de vingt ans. Chaque jour elles s'entraînent assidûment dans la pagode sous la direction d'une ancienne actrice, âgée de 70 ans. Leur professeur, Mme Chea Muth, est la dernière élève de Mme Chin, professeur du théâtre récité des femmes qui, en 1878, enseignait déjà les techniques de ce théâtre à la pagode Kean Svay Krau, un haut lieu de traditions. Les actrices ne reçoivent pas de salaires et la troupe manque cruellement de moyens. Pour la représentation qu'elles ont donnée à Chaktomuk, les costumes ont été empruntés au département des Arts et Spectacles du ministère de la Culture et des Beaux-arts. Ce dernier a reconnu officiellement ce cours de théâtre. "Je m'interroge sur les chances qu'a ce théâtre de survivre. La troupe n'a aucun budget, mais je veux rester optimiste!" confie Bun Rith, spécialiste des affaires culturelles pour l'Unesco, agence qui a contribué à la tenue de la représentation. Cette première prestation publique a enthousiasmé la troupe qui, le temps d'une soirée, a oublié ses misères matérielles.

Back